“Pour trouver une aiguille dans une botte de foin,
il suffit d’y mettre le feu” (proverbe)
Sept heures du matin, mon radio-réveil m’annonce une nouvelle consternante
qui fait croire qu’un seul malheur existe ici-bas : le C.A.C. quarante est en baisse.
M’en fiche, je t’aime !
Tous les fils seront bientôt enterrés, c’est ce qui se dit ;
les paysages seront débarrassés des pylônes
et autres lignes THT. Les poteaux libéreront les rues,
leurs fils ne joueront plus les épées de Damoclès
au-dessus de nos têtes sous la fougue du mistral.
Tout finira sous terre. Comme nous.
Clôture au bout du champ, frontière de fil de fer.
Passer de l’autre côté.
Dés l’aube j’entends ici renaitre le plaisir qu’auparavant seul m’a donné la lecture de Cécile Sauvage ,de son jardin de Dignes ,et de ses fines observations des petit signes délicats de la Nature et de la féminité ,elle qui fut la tendre mère de l’auteur de « Pélléas »