“Ce que l’on appelait boyau on l’appelle galerie,
ce que l’on appelait trou on l’appelle regard” (Victor Hugo)
Patinées par le trafic, des carapaces d’aciercondamnent ou ouvrent
des passages souterrains aux profondeurs obscures, cloaques de l’activité humaine
Regards de chaussée, couvercles de regard, plaque d’égout,
tampons de regard, trapillons, avaloirs, grilles de chaussée…
autant de noms qui sont des signes visibles
sur lesquels nous marchons sans les regarder
Inscrits sur ces couvercles, le nom d’une fonderie, d’un industriel ou d’une ville. Aussi, des motifs géométriques, radiaux, symétriques, arcs, points, lignes, cercles, carrés, triangles, étoiles, polygones. Parfois figure des décorations, des écussons ou des armoiries, des inscriptions techniques ou pratiques…
Extrait du règlement d’une fonderie en 1841 : Pour être admis les enfants devront avoir au moins 8 ans De 8 à 12 ans ils ne pourront être employés au travail plus de 8 heures sur 24 De 12 à 16 ans ils ne pourront être employés au travail plus de 12 heures sur 24