“Le ciel et la terre sont en nous” (Gandhi)

L’été ne désarme pas. Dans le ciel, un vent d’Est imprime à l’envi
les vapeurs cristallisées des avions qui se dissiperont tôt-fait.

Bientôt six heures, je viens de finir de dormir. Là-bas, au-delà des arbres,
les premiers rais du soleil vont bientôt mettre les collines en lumière.
À cette heure-ci, tous les rêves sont permis, n’est-ce pas ?
Je plonge les yeux dans le ciel, je vole plus haut que l’escadron de mouettes rieuses
qui file vers la mer, je caracole au milieu des océans avec les baleines.
Je touche ce qu’il y a de plus beau et de plus parfait :
privilège d’un tête-à-tête avec l’éveil d’un nouveau jour.

À le contempler et savoir qu’il n’a ni commencement ni aucune fin,
le ciel m’étourdit.
Bravo, magnifique travail…. Rarement vu une telle sensibilité vraie. Mais où avez-vous donc déniché une telle idée incroyable ?
Formidable.
En particulier vos nouvelles, que j’ai adoré lire.