“Pour faire un jardin, il faut un morceau de terre et l’éternité”
(Gilles Clément)
Les fruits du néflier du Japon sont mûrs,
les heures claires du soir s’étirent.
Des jardins alentour,
l’assourdissant concert nuptial des grenouilles envahit l’espace.
On ne s’entend plus dans ce grand printemps.
Te souviens-tu de la frontière de fils barbelés au fond du jardin
qui écorchait nos jambes
lorsqu’on l’outrepassait pour chaparder des fraises ?
Nos bouches d’enfance sucrées, nos langues rougies
et ce parfum de pêché qui flottait.
Dans les jardins il y a toujours quelque chose de l’enfance qui rapplique
et ce matin, près du sureau,
j’ai étouffé des larmes en voyant mes mains ridées.
Brindilles d’automne qu’un souffle de vent
a fait échouer entrecroisées,
qu’un autre souffle séparera.
quelles amicales pensées
-quels amis! qu’al pensait ..
quelles Ames ,hic! scalpant ç’est!
comme lettres qu’on attendrait
– ah! Tendre Est ? jahvé oublié
brisures de silence et
de maux,de modem haut
d’émaux, parfois.
de lorraine,de sainte en dret
croix compliquées ,qu’on plie à complie
accomplies
croire onde comme des abbesses,
maigres croah de gibet
croix sang- de- lune
crocs à 2 larmes
vu son dos meurtri par les verges ,
pour quelques quignons
et nos désirs de maquignons
simplets
vu un sourire qui cache les larmes
crois deux solitudes !
croate nasse
de maigres fils,amants de bonheurs anciens et d ‘espoirs de jus se tissent
Bonsoir Michèle,
Ravie de lire et de voir ce »travail », merci !
danièle
Magnifique!
Quelle idée géniale!
Bon courage dans la quête des croix!